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Comment devenir conseiller en gestion de patrimoine ?

Philippe Wagner
Écrit par Philippe Wagner. Co-fondateur de Captain Contrat. Diplômé d'HEC Paris.
Relu par Sofia El Allaki.

Vous aimeriez devenir conseiller en gestion de patrimoine. En quoi consiste l’activité de conseiller en gestion de patrimoine ?  Quelles sont les compétences à avoir ? Quelles sont les formations à avoir ? Est-il obligatoire de devenir courtier en assurance pour exercer cette activité ? Qui peut exercer en tant que conseiller en gestion de patrimoine et où est-il possible d’exercer cette activité ?  Comment se rémunère un conseiller en gestion de patrimoine ? Quelles sont les habilitations à avoir ? Quelle différence avec le fait de devenir négociateur immobilier ? Quelle forme juridique choisir : entreprise individuelle (microentreprise, EI classique ou EIRL) ou société unipersonnelle (EURL, SASU) ? Dans tous les cas, il est impératif de créer son entreprise.

 

 

Devenir conseiller en gestion de patrimoine

 

Un conseiller en gestion de patrimoine prend en charge des clients particuliers qui demandent des conseils pour optimiser leur patrimoine et les faire fructifier. Il doit conseiller ses clients afin de protéger au mieux leurs intérêts.

Le conseiller en gestion de patrimoine (CGP) doit avoir des compétences financières mais aussi juridiques et sociales pour exercer au mieux son rôle. Il propose des stratégies d’investissement à ses clients selon leurs objectifs et besoins. Devenir courtier immobilier peut être avantageux pour acquérir à la fois les connaissances nécessaires et proposer les meilleurs services à sa clientèle. 

Son rôle peut être ainsi réparti en plusieurs phases. Dans un premier temps il étudie et évalue le patrimoine de son client. Il doit déterminer ses ressources mais aussi prendre en compte la situation familiale de son client. Ensuite, il doit comprendre quelles sont les attentes de celui-ci. Un client peut souhaiter investir son patrimoine sur des placements fiables avec peu de risques ou au contraire chercher une forte rentabilité qui demande de prendre des risques plus élevés.

Lorsque le gestionnaire en patrimoine a effectué ces évaluations, il va alors présenter à son client un plan d’investissement avec plusieurs solutions. Ces solutions sont faites pour optimiser le patrimoine du client. Il peut ainsi proposer à son client l’achat ou la vente de valeurs mobilières (titres et actions), de valeurs immobilières (biens immobiliers). Il peut aussi envisager des placements financiers en assurance-vie, épargne retraite, investissements de loisirs, voire même l’achat d’œuvres d’art et de valeurs de collection. Pour toutes ces raisons, il peut également être intéressant pour la clientèle que le professionnel sache comment devenir consultant financier.

L’objectif principal du conseiller en gestion de patrimoine est donc d’optimiser le patrimoine de son client en limitant au maximum les risques. Il a un rôle de conseil, d’information et il doit être force de proposition.

À noter : le conseil en gestion de patrimoine a une clientèle uniquement de particuliers.

 

Quelles formations détenir pour être conseiller en gestion de patrimoine ? 

 

Pour devenir conseiller en gestion de patrimoine, il faut avoir au minimum un Master 1 en banque, finance, assurance, sciences économiques, droit patrimonial.

En général, il faut faire un cursus soit :

  • en faculté de sciences économiques et sociales ;
  • en grande école de commerce ou de gestion.

Après un Master 1, il est recommandé de passer un master spécialisé en gestion de patrimoine et en finance.

Il existe beaucoup de masters spécialisés en gestion de patrimoine que ce soit en université ou en école de commerce. 

En outre, pour devenir un bon conseiller, il est conseillé d’acquérir le statut de Conseiller en Investissement Financier (CIF). Ce statut permet de pouvoir conseiller sur les produits d’assurances par exemple. Il est encadré par le code monétaire et financier et par le règlement général de l’AMF. 

Le salaire d’un CGP va dépendre de la façon d’exercer son métier, de son expérience. Il peut varier entre 30 000€ à 45 000€ par an.

A noter : si l'obtention d'un diplôme est obligatoire pour certaines professions, il est parfois simplement recommandé. A l'inverse, certaines professions sont très réglementées. Ainsi, certaines vérifications préalables sont nécessaires. Notre conseil ? Avant de se lancer dans une activité, informez vous au préalable. N'hésitez pas à consulter notre blog pour savoir :

 

Quelle structure juridique choisir pour exercer ?

 

Le conseiller en gestion de patrimoine peut exercer dans différents secteurs :

  • il peut être salarié dans une grande banque, une banque privée ou une compagnie d’assurance.
  • il peut être courtier de crédit ou d’assurance avec une branche conseil orienté gestion de patrimoine. Son rôle sera là plus étroit.
  • il peut être notaire, expert-comptable et exercer en complément de son activité principale en matière de succession, de fiscalité, de régimes matrimoniaux.
  • il peut exercer en indépendant dans un cabinet de conseil ou créer son propre cabinet.

Le CGP qui veut exercer en indépendant et créer son cabinet doit choisir la forme d’entreprise qui lui convient le mieux pour son activité. Son choix peut se porter sur une entreprise individuelle, telles qu’une micro-entreprise, une EI (entreprise individuelle) ou une EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) ou des formes de sociétés unipersonnelles, SASU ou EURL.

L’avantage de la micro-entreprise est qu’elle est simple à créer. Les formalités et la comptabilité sont allégées. En revanche, le développement de l’activité est limité et ne conviendra pas très rapidement à un bon conseiller en gestion de patrimoine. En effet, il ne pourra pas dépasser un plafond de revenus qui est de 72 600 € pour une activité libérale. En outre, tout comme dans le cadre d’une EI, l’auto-entrepreneur a ses patrimoines personnel et professionnel confondus. Pour créer une EI un dossier devra être déposé auprès du CFE dont vous relevez. En revanche, avec une EI vous n’avez pas de limitation de montant de revenus.

Quant à l’EIRL, cette forme vous permet de protéger votre patrimoine personnel en cas de faillite.

Vous pouvez aussi créer une EURL ou une SASU. Leurs étapes de création sont plus complexes que pour celle d'une entreprise individuelle. 

Comme toute société, vous devez rédiger des statuts, déposer un capital social. Dans le cadre de la SASU comme pour l’EURL celui-ci peut être seulement de 1€. Dans les deux cas votre patrimoine personnel est dissocié du patrimoine de l’entreprise. Ce qui est un avantage certain en cas de difficultés financières. Vous appartenez au régime de la sécurité sociale. Avec l’EURL votre régime fiscal est allégé et vous n’êtes imposé que sur les bénéfices réels. Avec la SASU vous pouvez choisir de percevoir des dividendes en votre qualité d’associé et vous pouvez toucher une rémunération en tant que président. Mais, les dividendes ne supportent pas de charges sociales.

En outre, opter pour une forme de société c'est vous gardez la possibilité plus tard de vous associer (contrairement à l'entreprise individuelle attachée à votre personne). 

En revanche, les cotisations sur la rémunération du président de la SASU seront plus importantes que celles du gérant d’une EURL. Les cotisations sociales seront assez élevées dans les deux cas. Dans le cadre de l’EURL, le formalisme de création et de fonctionnement est plus exigeant que pour la SASU.

Captain Contrat vous accompagne dans la création de votre structure et dans le lancement de votre activité.

 

Philippe Wagner
Écrit par Philippe Wagner
Philippe Wagner est diplômé d'HEC Paris. Il a travaillé comme consultant et banquier d'affaires avant d'être bras droit de Gilles Babinet - entrepreneur aguerri - qui lui a fait découvrir le monde des start-up. Fin 2012, il se lance avec son frère, Maxime, avec la volonté d’accompagner les TPE/PME dans leur développement.
Relu par Sofia El Allaki. Diplômée en droit
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