Gérer la comptabilité et les finances d’une entreprise n’est pas spécialement chose aisée. Voici quelques points qu’il est important de maîtriser afin de vous faciliter la tâche en matière de gestion comptable et financière.
Tout savoir sur les obligations comptables
Les obligations communes à toutes les entreprises
Les entreprises sont libres de tenir elles-mêmes leur comptabilité. Cependant, si elles choisissent de faire appel à un professionnel, c’est à un expert-comptable inscrit au tableau de l’Ordre qu’elles doivent faire appel. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce dernier est le seul à pouvoir tenir, vérifier, apprécier, surveiller ou redresser les comptes d’un tiers.
Ainsi, les commerçants ou experts-comptables mandatés pour gérer la comptabilité d’une entreprise doivent respecter les impératifs suivants :
- Enregistrement chronologique des transactions financières autour du patrimoine de l’entreprise ;
- Établissement de factures dans certains cas ;
- Dressage d’un inventaire, au moins une fois par an, permettant de contrôler l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de la société au moment de la clôture de l’exercice ;
- Établissement de comptes annuels à l’issue de chaque exercice ;
- Détention d’un compte bancaire ;
- Conservation de toutes les pièces comptables au moins 10 ans suivant la clôture de tout exercice ;
- Dépôt de comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce s’il s’agit d’une société.
Les obligations comptables des petites entreprises
Les petites entreprises, qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales, assujetties au régime réel simplifié d’imposition peuvent présenter leurs comptes annuels de manière simplifiée. Cela consiste notamment à enregistrer uniquement les créances et les dettes à la clôture de l’exercice comptable. Pour cela, les petites entreprises doivent compter en moyenne 10 salariés permanents, réaliser un chiffre d’affaires de moins de 700 000 euros et réaliser un bilan inférieur à 350 000 euros. Quant aux petites entreprises, les chiffres sont fixés à 50 salariés, 8 millions de chiffre d’affaires et 4 millions de bilan maximum.
Pour ce qui est du bilan simplifié, il doit faire ressortir les informations suivantes :
- Actif immobilisé ;
- Actif circulant ;
- Capitaux propres ;
- Charges et produits constatés d’avance ;
- Provisions ;
- Dettes.
Les obligations comptables des grandes entreprises
De leur côté, les grandes entreprises, qui emploient au moins 300 salariés, et qui réalisent un chiffre d’affaires d’au moins 18 millions d’euros, doivent présenter les éléments suivants :
- L’actif réalisable disponible ;
- Le passif exigible ;
- Un compte de résultat prévisionnel ;
- Un tableau de financement ;
- Un bilan annuel ;
- Un plan de financement prévisionnel.
Si l’entreprise est une maison-mère ou un groupe de société, elle doit aussi présenter des comptes consolidés ainsi qu’un rapport de gestion.
Les documents comptables obligatoires
Les opérations financières des entreprises doivent être répertoriées dans des livres comptables obligatoires. On compte notamment le livre journal, le grand livre et le livre d’inventaire. Le premier permet à l’entreprise d’inscrire quotidiennement et chronologiquement toutes les opérations financières faisant évoluer son actif. Le second reprend les différentes opérations répertoriées dans le livre journal, et correspondant au plan comptable général de l’entreprise. Enfin, le livre d’inventaire est tenu par les entreprises soumises au régime d’imposition réel. Il mentionne les éléments passifs et actifs immobilisés au bilan, avec leur valeur comptable.
De quoi est composée la trésorerie d’une entreprise ?
En ce qui concerne la trésorerie d’une entreprise, elle englobe toutes les liquidités disponibles en caisse ou sur un compte en banque. Pour en calculer le montant, on s’appuie notamment sur le solde de la caisse, des comptes bancaires et autres chèques postaux.
Sa gestion, confiée à un trésorier, s’articule autour des liquidités d’un côté, et des risques financiers de l’autre. En d’autres termes, la gestion des liquidités traduit les activités associées aux encaissements, à la capacité de paiement de l’entreprise, à la rentabilité des montants déboursés et à la réduction des risques qui y sont liés. Quant à la gestion des risques financiers, elle implique deux catégories : les risques systématiques (fluctuations globales du marché) et non-systématiques (groupe d’actions données, dans un secteur d’activité spécifique – celui de l’entreprise).
Les déclarations obligatoires lors d’une création d’entreprise
Plusieurs déclarations sont obligatoires, et les impératifs au niveau de la comptabilité et de la fiscalité dépendent notamment de ce que l’on appelle le régime de déclaration. Parmi celles-ci :
- La TVA ;
- La déclaration de résultats ;
- La déclaration des revenus ;
- Les charges sociales.
La fiscalité
La determination du régime fiscal applicable à la société revient au dirigeant d'entreprise ou aux actionnaires. En fonction de la forme juridique choisie, les bénéfices peuvent être soumis soit à l'impôt sur le revenus, l'impôt sur les sociétés.
Le choix du régime fiscal est primordial, car de ce choix découlera différentes obligations comptables, destinées à permettre le calcul de l'impôt. La tenue d'une comptabilité ordonnée et complète vous permettra de vous protéger en cas de contrôle fiscal.
Lors d'un contrôle fiscal, l’administration fiscale fait valoir le principe de l’inopposabilité aux tiers des livres de commerce non-conformes aux règles du Code de commerce.
Comment prévenir les impayés ?
Afin d’assurer la solidité financière de sa propre entreprise, il est important d’accorder le plus grand soin aux contrats de collaboration ou de prestation proposés à des clients. Maîtriser les clauses commerciales, connaître l’importance et la valeur des garanties, prévoir une clause résolutoire ou encore des pénalités de retard sont autant de moyens préventifs pour faire face aux impayés. Les entreprises possèdent de nombreux droits afin de garantir le paiement de leurs prestations. Pensez à bien vous renseigner auprès d'un avocat ou d’un expert-comptable afin d’en connaître les tenants et aboutissants.
Pour certains, la gestion de la comptabilité et les finances d’une entreprise peut sembler un peu trop encadrée et formalisée. Cependant, cela relève d’une grande utilité pour la vie de la société et de l’économie, à une échelle importante. Un expert-comptable est tout indiqué si vous souhaitez mieux vous y retrouver face à toutes ces obligations et formalités plus ou moins complexes.
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