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Les étapes pour créer son entreprise de metallerie

Maxime Wagner
Écrit par Maxime Wagner. Co-fondateur de Captain Contrat. Diplômé de Centrale Lille et l'ESSEC.

Le métallier est un professionnel des métaux. Si vous souhaitez devenir serrurier, métallier-poseur, menuisier métallique ou encore tôlier, cet article vous concerne et vous permettra d'y voir plus clair sur comment créer votre entreprise.

 

 


Définition du métier de métallier

 

Le métallier est un artisan qui travaille le métal, le découpe en feuille, en tôle ou encore en tube à partir de plans. Il peut utiliser des outils à main ou des machines spéciales, mais aujourd’hui l’utilisation d’outils informatiques se développe de plus en plus, comme le traçage assisté par ordinateur (TAO).

C’est un métier qui demande certaines qualités comme la précision et la minution.

 

Quelle formation pour devenir métallier ?

 

Pour devenir métallier, plusieurs parcours sont possibles :

 

Au niveau CAP :

  • CAP outillage en moules métalliques ;
  • CAP serrurier-métallier ;
  • BP métallier.

 

Au niveau Bac :

  • Bac pro fonderie ;
  • Bac pro menuiserie, aluminium, verre ;
  • Bac pro ouvrages du bâtiment : métallerie ;
  • Bac pro réalisation d’ouvrages chaudrons et de structures métalliques ;
  • Bac pro TO - technicien outilleur.

 

En BTC (Bac+2) :

  • BTS architectures en métal : conception et réalisation ;
  • BTS forge ;
  • BTS CRCI - conception et réalisation en chaudronnerie industrielle ;
  • BTS fonderie.

 

 

Quelle forme juridique choisir pour ouvrir une entreprise métallerie ?

 

Voici les différentes formes juridiques possibles pour lancer une entreprise de métallerie, leurs avantages et leurs inconvénients, que vous souhaitiez être travailleur indépendant (auto-entrepreneur) ou bien monter une société.

 

La micro-entreprise

 

En réalité la microentreprise est une entreprise individuelle avec un régime particulier qui présente le plus de simplicité dans les démarches administratives.

La condition pour bénéficier de ce statut est de ne pas dépasser le plafond de 176 200 € de chiffre d’affaires annuel, à l’intérieur duquel la partie relative aux services ne doit pas dépasser 72 500€. Il s’agit d’une règle qui s’applique à tous les auto-entrepreneurs du bâtiment et aux artisans qui fournissent les matériaux nécessaires à ces activités.

A noter ! Vous pouvez choisir de ne facturer que la main d’oeuvre, sans le matériel. En effet, vous pouvez faire acheter directement par vos clients le matériel nécessaire à votre chantier (le métal nécessaire au projet), ils vous sollicitent alors uniquement pour sa transformation. Grâce à ce mécanisme, vous vous exonérez de TVA puisque vous ne fournissez pas les matériaux.

De plus, si vous ne dépassez pas un certain plafond, vous pourrez ne pas être redevable de la TVA, dans ces cas là, vous ne la facturez pas et ne la récupérez pas non sur les achats-professionnels, c'est la franchise de la TVA.

La rémunération que vous percevrez sera soumise à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux. Le montant des cotisations sociales est de 12,80% pour la partie concernant les ventes de fournitures, et de 22% concernant la main d’oeuvre.

 

L'entreprise individuelle classique et l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) 

 

Vous aurez également le choix de créer une entreprise individuelle classique ou une EIRL. L'entreprise individuelle ne fait qu'un avec son gérant. De fait, vos patrimoines personnels et professionnels sont confondus et vous ne pourrez pas vous associer. 

Le régime de cette entreprise permet de différencier le patrimoine personnel de celui de l’entreprise et ainsi de protéger le patrimoine personnel en cas de difficulté. La responsabilité est limitée grâce à la déclaration d’EIRL.

L’inconvénient majeur de l’EIRL réside dans le fait que cette société doit respecter un certain nombre de règles comptables, notamment il faudra établir les comptes sociaux annuels et le dépôt des comptes au lieu d’enregistrement de la déclaration d’affectation dans les six mois de la clôture de l’exercice.

 

L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) 

 

Il s’agit ici d'une société et plus précisément de la forme unipersonnelle de la SARL (société anonyme à responsabilité limitée), et elle connait les mêmes avantages. L’EURL permet une inscription au régime social des indépendants, ainsi les cotisations sociales ne seront pas élevées mais la protection sociale le sera d’autant.

 

La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) 

 

Il s'agit également d'une société. Elle est la forme unipersonnelle de la SAS (société par actions simplifiée). Elle permet un fonctionnement très flexible puisque c’est le dirigeant qui rédige librement les statuts, et sa responsabilité ne sera engagée que dans la limite de votre apport, le patrimoine personnel est alors protégé. Au niveau fiscal, la SASU peut être soumise à l’IR ou à l’IS pendant les 5 premiers exercices.

En revanche, les démarches pour créer cette forme de société ne sont pas simples puisque la rédaction des statuts peut s’avérer complexe.

 

 

L’immatriculation de votre entreprise

 

Quelle que soit la forme de société choisie, vous devez immatriculer votre société au RM (Répertoire des Métiers). En effet le métallier n’a pas le statut de commerçant, qui lui s’enregistre auprès du RCS (Registre du commerce et des sociétés). En principe le métallier n’a donc pas de K-bis.

En revanche, le métallier peut avoir une activité mixte, c’est à dire une activité artisanale comportant une partie commerciale. Dans ce cas, il peut être amené à demander un extrait K-bis. Ainsi, le métallier peut, en plus de son immatriculation auprès du RM, s’enregistrer au RCS.

Pour cela, le dépôt d’un dossier de création d’une entreprise artisanale et commerciale auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises) compétent est nécessaire. Ce dépôt peut se faire en ligne. C’est ce centre qui se charge de la double immatriculation auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat (pour le RM) et auprès du greffe du tribunal de commerce (pour le RCS).

A la suite de ces immatriculations, l’artisan reçoit alors un extrait K-bis, qui est le document qui atteste de l’existence de la société, qui est sa « carte d’identité ».

 

 

La réglementation du métier de métallier

 

En effet, comme tous les métiers de l’artisanat et du bâtiment, le métier de métallier n’échappe à l’obligation de souscrire une assurance décennale, aussi connue sous le nom de garantie décennale.

Grâce à cette assurance vous vous protégez contre tous les dommages qui pourraient être causés à votre ouvrage, les vices pouvant l’affecter, dans les 10 années suivants la réception des travaux.

Il existe aussi une obligation pour le métallier de fournir un devis pour tous ses clients, devant mentionner le taux horaire de la main d’oeuvre (TTC), le montant de la TVA, le prix, ainsi que les prestations forfaitaires (le déplacement par exemple). A la fin des travaux le métallier doit aussi fournir une facture pour toute prestation supérieure ou égale à 15,20€.

Vous êtes prêt à vous lancer ? Captain Contrat vous accompagne dans les démarches administratives relatives à la création de votre entreprise individuelle ou société unipersonnelle.

Retrouvez nos autres guides pour tout savoir sur : 

 

 

Maxime Wagner
Écrit par Maxime Wagner
Maxime Wagner est diplômé de Centrale Lille et d'un MBA à l'ESSEC. Il démarre sa carrière dans la distribution, où il s'intéresse aux méthodes de management et d'organisation ainsi qu'aux problématiques d'innovation. Fin 2012, il quitte Carrefour et lance, avec Philippe, Captain Contrat. Son objectif : lancer une start-up à impact positif sur la société et dans laquelle chacun est heureux de travailler.
Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit
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