91% des Français ont déjà entendu parler de la sophrologie et 6 millions d’entre eux y ont déjà eu recours dans leur vie. À l’heure où chacun aspire au bien-être, les entrepreneurs investissent, avec raison, ce secteur de la médecine alternative. Vous envisagez vous aussi de devenir sophrologue pour profiter du dynamisme de cette profession ? Voici les étapes à entreprendre pour lancer votre activité en toute sérénité.
Quels diplôme ou certification faut-il pour devenir sophrologue ?
La profession de sophrologue n’est pas réglementée en France, vous n’avez donc pas besoin d’un diplôme spécifique pour l’exercer. Cependant, de nombreuses formations vous permettent d’obtenir une certification de praticien qui ajoutera à votre crédibilité. La centaine d’écoles présentes sur tout le territoire français propose quatre grands types de formations :
- Les écoles caycédiennes : dérivées du nom du créateur de la sophrologie, Alphone Caycédo. Elles proposent des cours théoriques et pratiques inspirés des méthodes du maître, et sont affiliées à la Fédération mondiale de sophrologie caycédienne.
- Les écoles d’inspiration caycédienne : elles se regroupent sous l’égide de la Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie et enseignent à peu près les mêmes techniques que les écoles caycédiennes.
- Les écoles non-caycédiennes : elles ont été mises en place par d’anciens collaborateurs de Caycédo, mais s’en différencient par la part plus grande apportée à l’analyse et à la thérapie.
- Les écoles de pseudo-sophrologie : elles mêlent les théories et pratiques de plusieurs domaines de la médecine alternative, comme l’hypnose, la visualisation…
Pour devenir sophrologue avec la meilleure formation possible, prenez le temps de comparer les différentes structures et les cours qu’elles vous proposent, en termes de qualité du contenu, volumes d’heures, objectifs… Certaines d’entre elles vous délivrent même un titre RNCP de niveau III (Répertoire National de la Certification Professionnelle), qui garantit à vos clients et aux tiers que vous possédez un certain niveau de qualification.
Quelle structure adopter pour se lancer en tant que sophrologue ?
Si aucun diplôme n’est requis pour devenir sophrologue, il vous faut néanmoins exercer votre activité dans un cadre légal. En effet, vous allez recevoir des clients, percevoir des honoraires et donc payer une imposition sur ces derniers : en bref, vous devez choisir une structure adéquate afin de développer votre entreprise en toute légalité.
Deux options s’offrent à vous :
- exercer votre activité seul sous un régime ou une forme juridique spécifique comme la microentreprise, l’entreprise individuelle, l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) ;
- ou en vous associant avec des partenaires, et en créant une société pluripersonnelle telle que la Société par Actions Simplifiée (SAS), la Société à Responsabilité Limitée (SARL), ou encore une société à objet civil comme la SELARL par exemple.
Pour bien choisir votre structure juridique, certains critères sont à prendre en compte :
- L’apport que vous pouvez réunir pour vous lancer ;
- La possibilité de séparer ou non les patrimoines personnel et professionnel ;
- Les bénéfices escomptés. Par exemple, s’ils sont supérieurs aux plafonds de l’auto-entreprise, il vaudrait mieux envisager un autre type de structure ;
- Le régime social auquel vous souhaitez être affilié ;
- Le mode d’imposition (IR ou IS) ;
- La déduction possible ou non des charges professionnelles ;
- La manière dont vous souhaitez vous rémunérer : sous forme de salaire ou de dividendes.
Notez que si vous décidez d’exercer votre profession dans un cadre libéral, vous aurez le choix entre deux codes APE, selon si votre activité présente un volet thérapeutique ou non.
N’hésitez pas à faire appel aux conseils d’un professionnel pour mieux appréhender les avantages et les inconvénients de chaque structures et statuts.
Les questions que vous nous posez le plus souvent
Tous ceux qui envisagent de devenir sophrologue ont les mêmes préoccupations ! Voici les réponses aux questions que vous nous posez le plus souvent.
Puis-je exercer mon activité de sophrologue depuis chez moi ?
Légalement, vous avez tout à fait la possibilité d’exercer votre activité de sophrologue à domicile. En revanche, il vous faudra vérifier que votre bail vous y autorise expressément (il devra s'agir d'un bail mixte et pas seulement à usage d’habitation), sachant que les conditions peuvent différer d’une commune à l’autre.
De la même manière, pour recevoir votre clientèle chez vous, vous devez en demander l’autorisation au maire de votre ville, si vous n’habitez pas au rez-de-chaussée mais dans les étages.
Ce choix présente toutefois un avantage. Vous évitez les coûts liés à la location d’un cabinet. Cependant, gardez à l’esprit qu’exercer depuis chez soi peut parfois présenter des contraintes. Cela requiert une surface suffisante permettant d'accueillir vos clients. A noter également que cette configuration tend à mélanger la vie personnelle et professionnelle.
La profession est-elle réglementée ?
Nous l’avons vu précédemment, la profession de sophrologue n’a pas encore fait l’objet d’une reconnaissance de la part de l’État et n’est donc pas réglementée. Cependant, une formation demeure indispensable pour assurer la pérennité de votre activité professionnelle et le meilleur service aux clients.
Aussi, vous n’avez pas de formalités administratives spécifiques à respecter pour pouvoir vous lancer en tant que sophrologue, à part celles liées au statut juridique choisi (déclaration de la micro entreprise ou immatriculation de la société).
Devrais-je rejoindre un centre ou ouvrir mon propre cabinet ?
Vous demeurez libre de rejoindre un centre ou d’ouvrir votre propre cabinet, les deux formules présentant des avantages et des inconvénients. Citons :
- L’affiliation à un groupement garantit aux clients que vous en respectez le code de déontologie et constitue ainsi un gage de sérieux et de professionnalisme.
- Le cabinet personnel vous permet de développer votre activité en toute indépendance et de profiter seul des fruits de votre travail et de votre notoriété. A l’inverse, être dans un groupement peut vous permettre de vous lancer plus rapidement, sans attendre de vous faire un nom.
- Les redevances demandées pour rejoindre un centre peuvent être assez élevées, mais doivent être mises en parallèle avec les frais liés à la location d’un local commercial si vous ne souhaitez pas exercer depuis votre domicile.
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