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Louis Dussarps, cofondateur de Webcapsule

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki. Diplômée d'un Master II en Droit des affaires

Bonjour Louis, ravie de t’accueillir dans un nouvel épisode de notre série “Histoires d’entrepreneurs” et merci d’avoir accepté de partager avec nous ton expérience en tant que cofondateur de Webcapsule

 

louis dussarps

 

 

Captain Contrat : Est-ce que tu peux te présenter, nous dire quelques mots sur ton parcours ?

 

Louis Dussarps : Je m’appelle Louis Dussarps et avec mes 3 associés, nous avons démarré l’aventure Webcapsule il y a 6 mois environ. 

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J’ai un parcours assez classique. J’ai suivi une prépa avant d’intégrer une école d’ingénieur puis je me suis orienté vers l’informatique pour être plus autonome dans mes projets. J’ai travaillé dans une petite entreprise puis à la SNCF avant de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale. 

 

 

Comment est née l’idée Webcapsule ?

 

La genèse démarre avec 3 anciens collègues et amis. On aspirait à se lancer dans l’entrepreneuriat et créer une entreprise ensemble.  

Nous ne sommes pas allés chercher l’idée très loin. On est partis d’un domaine qu'on connaît bien à savoir, dans la partie technique, l’hébergement d’applications web.

Le projet a concrètement démarré il y a 6 mois - et officiellement il y a un mois avec la création de notre société - mais en réalité il est né il y a plus d’un an, un vendredi soir à Paris. Il faut savoir que, de temps en temps, lorsque l’on est développeur, on ne passe pas les vendredis soir derrière un bar mais plutôt derrière un ordinateur à essayer de résoudre des bugs de mise en production. C’est sur ce créneau qu’on a voulu se lancer. 

De mon côté, c’était le bon moment puisque je terminais ma mission à la SNCF. J’ai donc pu m’y consacrer à plein temps durant ces 6 mois. Mes associés ont encore leurs emplois en parallèle, mais vont progressivement rejoindre le projet à temps plein. 

 

Alors concrètement, Webcapsule c’est quoi ?

 

La Webcapsule, c’est de l’hébergement d’application web dans le but de simplifier le travail des développeurs. C’est une plateforme web à l’usage des équipes techniques et des développeurs qui consiste à permettre à ces équipes de déployer leurs codes sources. 

Il faut savoir qu’en temps normal, cela prend a minima un jour aux développeurs de mettre en place des environnements de production. Avec la Webcapsule, c’est toute une batterie d’automatisations qui est proposée, si bien qu’une fois leurs codes source connectés, les développeurs n’ont qu’à renseigner quelques informations pour obtenir le code en production, le tout en une dizaine de minutes. Par ailleurs, cela permet de gagner en confort au niveau de la maintenance de l’application, du monitoring et des metrics que l’on peut avoir.

Nous ciblons les petites et moyennes entreprises françaises avec des équipes de 1 à 10 développeurs.

 

Est-ce que tu peux nous en dire plus sur les étapes de création de société ?

 

Nous étions en vacances avec mes amis lorsque l’idée de monter une entreprise a émergé il y a un peu plus d’un an. Nous évoquions plusieurs idées et au fil des discussions l’une d’elle est sortie du lot. Six mois après, la motivation était toujours là, donc on a décidé de se lancer.

Côté financements, nous n’avons pas rencontré de grosses difficultés. Les associés étaient eux-même associés d’une autre entreprise, et ont donc apporté les fonds. 

Quant au besoin de créer une structure juridique, cela s’est avéré nécessaire dès lors que nous avions la volonté dès le début de l’activité d’engager des stagiaires. Il nous fallait donc un cadre juridique et c’est en juillet 2021 que nous prenons la décision de créer notre société. Finalement, cela a pris beaucoup plus de temps que prévu (plus de 6 mois) avec l’apparition de quelques aléas

Les raisons sont multiples : nous n’avons pas trouvé de stagiaires dans l’immédiat et les premiers utilisateurs avaient le statut de testeurs et ne payaient donc pas l’utilisation du produit. A ce stade, nous n’avions donc in fine pas besoin de créer tout suite une structure juridique. On nous a d’ailleurs conseillé de retarder le plus possible pour éviter les coûts (comptables, frais bancaires) et éviter de devoir accélérer sur les demandes de subventions. 

On a donc pris le parti de retarder la création. Et c’est en novembre 2021, lorsque nous étions prêts à déposer les statuts, qu’il nous a fallu trouver les bons acteurs pour nous accompagner (comptables, outils…). 

La comptable que nous avions choisie nous a conseillé d’attendre janvier 2022 pour créer notre société, dans un souci d’optimisation comptable, pour faire un exercice plus long. On a suivi le conseil, ce qui a reporté encore de 2 mois le projet. 

En janvier, la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) nous a indiqué que la création pouvait aller très vite. Nous avions compté 10 jours pour être large, mais finalement cela a duré un mois à cause notamment de quelques allers-retours avec notre banque en ligne. Une fois le compte en banque ouvert mi-janvier, il a fallu rédiger et déposer les statuts, étape qui a également nécessité quelques échanges. Finalement notre société a été officiellement créée en février.  

 

Avec du recul, quels ont été les plus gros challenges au lancement de la société ?

 

D’un point de vue administratif, l’un des premiers challenges a été le temps de création. En fonction du projet et de son état d’avancement, des aléas non prévus, cela peut prendre du temps. Il faut avoir cet élément en tête et savoir être patient. Mais ce n’était pas un challenge bloquant. 

Les grands enjeux pour nous ont été de fédérer autour du projet. Il faut trouver la bonne manière de s’entourer. Sur ce point, le gros challenge pour nous a été de trouver un incubateur à Paris (que l’on a trouvé aujourd’hui la Pépinière 27), pour rejoindre un écosystème dynamique, stimulant. Il y avait un véritable enjeu pour nous là dessus. 

 

Comment as-tu connu Captain Contrat ?

 

C’est dans le cadre de notre accompagnement avec la CCI. Captain Contrat cherchait à interroger des dirigeants au stade du lancement de leur société. Je suis donc venu dans vos locaux pour un entretien d’une heure, échanger sur les besoins et les problématiques qu’un entrepreneur peut rencontrer au stade du lancement. Et c’est dans ce contexte que j’ai pu tester Captain Contrat. Je me suis rendu compte que cette solution répondait à nos besoins d’accompagnement et nous a permis de ne pas oublier des points essentiels, comme l’importance de dépôt de marque auquel nous n’avions pas du tout pensé. On ne l’aurait pas fait si on ne nous l’avait pas dit. 

Nous avons également opté pour le service d’accompagnement juridique de Captain Contrat sous forme d’abonnement. Ce service nous a notamment permis de poser toutes nos questions à un juriste qui a su répondre à toutes nos interrogations durant la création de la société. 

 

Justement, tu parlais de l’accompagnement juridique Captain Contrat.

 

Quelle est la plus-value de ce service au quotidien pour vous ?

 

C’est essentiel aujourd’hui pour nous permettre de penser à toutes les démarches, obligations auxquelles nous n’aurions pas pensé seuls, comme la rédaction d’un pacte d’associés, le dépôt de marque, etc. 

L’autre aspect très pratique de l’abonnement, c’est la possibilité de pouvoir solliciter rapidement un juriste pour obtenir des réponses. Nous en avions pas mal au moment de la rédaction des statuts et nous avons eu des retours très rapides sur toutes nos interrogations.  

 

Aujourd’hui, si tu devais nous partager ta plus grande fierté ?

 

Au-delà d’une fierté, c’est surtout l’impression que le projet se consolide, se concrétise notamment avec l’intégration  d’un incubateur... 

Et plus globalement s’il devait y avoir une satisfaction, ce serait le fait de poursuivre une aventure collective, d'être ensemble autour de la construction d’un projet commun, dans un élan qu’on arrive à maintenir dans le temps. 

 

Quels sont les enjeux de demain pour Webcapsule ?

 

Sur la partie technique, il y a des défis, mais au fond, on en maîtrise les tenants et les aboutissants. C’est davantage sur la partie business que l’on connaît moins, que se concentrent nos enjeux de demain. Le challenge c’est de se structurer sur la partie commerciale pour trouver des clients et avoir une proposition de valeur bien marketée pour parler à un plus large public. 

On a aujourd’hui de premiers utilisateurs en beta test, donc l’enjeu est de trouver nos premiers clients et faire grossir l’entreprise. 

 

Quel conseil donnerais-tu à un futur entrepreneur qui envisage de se lancer ?

 

Se lancer dans l’entrepreneuriat est une expérience très enrichissante. C’est l’occasion de faire des choses différentes et d’avoir la main sur tout. 

Mon conseil, c’est d’être prêt à galérer un peu. Il faut avoir conscience que les choses se mettent en place parfois plus lentement que prévu. Il faut avoir du temps devant soi à consacrer à ce projet et être patient. 

 

Si tu devais recommander Captain Contrat, que dirais-tu ?

 

La plus-value pour moi c’est vraiment ce côté accompagnement. Nous ne connaissons rien au juridique et l’avantage c’est de pouvoir bénéficier de cette initiative proactive de Captain Contrat pour nous indiquer les choses à faire auxquelles nous n’aurions pas pensé seuls. Nous sommes certains d’être dans les clous, en respect avec les règles, sans avoir à penser nous même à tous ces éléments. C’est une liberté d’esprit et une charge mentale en moins qui nous permet de nous concentrer sur d’autres aspects du développement de notre entreprise.

 

 

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki

Diplômée d'un Master II en Droit des affaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sofia a travaillé en cabinet d'avocats et en Maison d'édition juridique. Après avoir développé sa plume et ses compétences en édito, elle rejoint une agence de production de contenus parisienne en tant que Content manager senior, puis Account manager director. Aujourd'hui, elle est responsable contenu.

Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit

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