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Refus de crédit professionnel, quelles alternatives ?

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki. Diplômée d'un Master II en Droit des affaires

Vous lancez votre entreprise ou souhaitez développer une activité existante ? Suite à un refus bancaire, vous cherchez des alternatives de financement ? Le temps où la banque était la seule solution est aujourd’hui révolu. Tour d’horizon.

Votre demande de financement a été rejetée par la banque ? La première étape est de comprendre pourquoi. Est-ce dû à un manque d’apport personnel, le besoin en lui-même, la trésorerie négative de l’entreprise… ?

Questionner votre banquier sur les raisons exactes du refus vous aidera à cibler la solution adaptée à mettre en face de votre problématique. Pour un entrepreneur, comprendre les outils à disposition et diversifier ses financements restent essentiels. Aujourd’hui, le crédit bancaire n’est en effet plus adapté à tous les types de besoins. Si l’achat d’un local est aisément financé par la banque qui peut hypothéquer le bien, mieux vaut s’orienter vers le financement participatif en prêt pour du BFR de croissance. Pour un besoin de trésorerie, des solutions de cession ou de mobilisation de vos créances clients comme l'affacturage ou le Dailly restent plutôt indiquées. Pour des programmes de R&D ou de l’amorçage, pensez aux aides à l’innovation de Bpifrance, aux business angels et aux fonds de capital-risque ou encore à l’investissement participatif ! Bien connaître l’ensemble des solutions et savoir auxquelles vous pouvez prétendre garantit une plus grande marge de manoeuvre pour pérenniser et développer votre activité.

 

 

Crédit pro : panorama des solutions de financement

 

  • Le prêt d’honneur (à taux zéro) accordé par le Réseau Entreprendre ou France Initiative, pour les reprises et démarrage d’activité;
  • L’affacturage et le Dailly qui permettent à une entreprise d’obtenir en avance ses créances clients;
  • Le leasing pour l’achat de véhicules ou de matériel, qui permet aux entrepreneurs d’étaler de lourdes dépenses dans le temps sans contracter de crédit;
  • La Banque Publique d’Investissement (BPI) : cet organisme public offre de nombreuses possibilités de financement, pour différents secteurs d’activité et stades de maturité, comme des prêts régionaux, le crédit export, l’aide à l’innovation, le crédit-bail…;
  • Autres acteurs bancaires : si votre banque originelle refuse votre crédit pro, rien ne vous empêche de faire jouer la concurrence ! Elles n’ont pas toutes les mêmes critères;
  • Création d’un pool-bancaire : répartir le crédit entre plusieurs acteurs bancaires leur permet de diluer le risque;
  • Le financement participatif en prêt dédié aux TPE/PME. Sur une plateforme en ligne, les entreprises empruntent en direct aux particuliers qui se substituent au banquier. Sans caution ni garantie, ce financement est particulièrement adapté aux recrutements, réalisations de travaux, dépenses marketing, frais de R&D, achats de stocks…;
  • Le crowdfunding : plutôt adapté aux petits besoins de démarrage (complètement d’apport, fabrication de ses premiers produits…), les porteurs de projet collectent des fonds auprès des particuliers en échange de contreparties non-financières;
  • Le crowdequity permet aux entreprises en création ou start-up de lever des fonds auprès de particuliers qui en deviennent micro-actionnaires;
  • Les business angels qui offrent un accompagnement financier tout en mettant à disposition leur expérience d’entrepreneurs ainsi que leur réseau;
  • Les fonds d’investissement spécialisés en développement, capital-risque, capital-innovation… en fonction de la maturité de votre structure et du projet.

 

Jungle des financements : vers quelles structures se tourner ?

 

Vous restez malgré tout un peu perdu dans cette jungle des financements ? Plusieurs structures sont là pour vous orienter. C’est notamment le cas des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI). Ce réseau regroupe 126 établissements partout en France qui conseillent gratuitement les entrepreneurs. Contre rémunération, cet organisme public propose également des accompagnements plus personnalisés. C’est également le cas de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA), dédiée aux artisans. Vous êtes pressé ou ne souhaitez pas vous lancer dans cette quête de financement ? Vous pouvez toujours passer par un courtier. Sa valeur ajoutée ? Déterminer pour votre société la meilleure offre du marché contre une rétribution directement liée à la réussite de sa tâche et aux conditions du crédit obtenu.

 

 

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki

Diplômée d'un Master II en Droit des affaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sofia a travaillé en cabinet d'avocats et en Maison d'édition juridique. Après avoir développé sa plume et ses compétences en édito, elle rejoint une agence de production de contenus parisienne en tant que Content manager senior, puis Account manager director. Aujourd'hui, elle est responsable contenu.

Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit
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