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Les étudiants seront-ils les entrepreneurs de demain ?

Maxime Wagner
Écrit par Maxime Wagner. Co-fondateur de Captain Contrat. Diplômé de Centrale Lille et l'ESSEC.

Dans un sondage réalisé par OpinionWay pour Moovjee entre le 25 septembre et le 2 octobre 2017, un échantillon de 1001 étudiants a été invité à s'interroger sur sa vision de l'entrepreneuriat : image, freins, moteurs, attentes et niveau d'information. S'il ressort qu'un sur trois se dit prêt à envisager la création d'une entreprise, il ne s'agit pas d'une vision idéaliste mais d'une approche réaliste de l'entreprenariat. Tout comme il est possible de cumuler la casquette d'autoentrepreneur et de salarié, il est aussi possible d'entreprendre quand on est étudiant. Comment devenir étudiant entrepreneur ?

 

 

L'entreprenariat en vogue

 

Avec l'évolution du statut d'autoentrepreneur, l'accès à l'entrepreneuriat devient de plus en plus simple. La création de microentreprise ou autoentreprise est de plus en plus courante.

Sans grande surprise, l'entrepreneur bénéficie d'une bonne image. Selon le panel interrogé, ses qualités principales sont le fait d'être mû par la passion, mais également d'être un gestionnaire, un leader et un preneur de risques. L'étude révèle que le panel considère toujours l'entrepreneuriat en France comme un levier de développement de l'économie à long terme, ainsi que comme un vecteur de rayonnement pour la France sur la scène mondiale, mais également de plus en plus comme une mode (respectivement + 3 points et + 7 points par rapport à l'année précédente). Cette image pousse t-elle les étudiants à entreprendre ?

 

Ainsi, les étudiants interrogés prennent du recul sur la bonne presse dont dispose l'entrepreneuriat. Depuis plusieurs années désormais, les journaux relaient les parcours atypiques de jeunes cadres quittant de bonnes positions dans de grandes entreprises pour s'orienter vers de l'artisanat, le commerce de proximité, ou encore les métiers de bouche, très populaires actuellement. Témoin de ce changement, le panel interrogé insiste sur le désir d'être autonome, en hausse par rapport à l'année précédente, mais également d'avoir de grandes responsabilités.

Dans la droite ligne des sondages effectués les années précédentes, les étudiants et lycéens professionnels considèrent à 95% qu'il est difficile de créer son entreprise. Cependant, un sur trois envisage de se lancer : 12 % du panel répond qu'il le fera certainement, et 24% probablement. Pourtant, seulement 20% de ce tiers  envisage une création ou une reprise directement après les études. Cette donnée gagne tout de même 7 points par rapport à l'année précédente.

Les lignes sont en train de bouger mais sans surprise, la moitié des sondés souhaite profiter d'une première expérience professionnelle avant de se lancer à son compte. Cela rejoint la réponse fournit à la question concernant les atouts majeurs manquants pour se lancer avec en tête les moyens financiers (71%) mais également l'expérience (50%) et la confiance du marché (40%). Les étudiants interrogés ont conscience de la difficulté à gagner la confiance des investisseurs et des clients de part leur âge, d'ou la volonté de repousser la création ou la reprise après une première expérience professionnelle. Interrogés sur leurs atouts, les étudiants répondent en premier lieu la capacité de travail. Suivent après l'enthousiasme, le soutien de l'entourage, et l'autonomie.

 

Qu'est-ce qui poussent alors ces jeunes à vouloir créer leur entreprise ?

 

Pourquoi créer son entreprise quand on est jeune ? Les principaux moteurs à la création d'entreprise sont la volonté d'être libre de ses décisions, de faire ses propres expériences, et de montrer son potentiel. Il est intéressant ici de relier ces réponses à un phénomène moins présent dans les médias qui est celui du retour à la vie de salarié après un échec entrepreneurial qui aura permis d'acquérir de l'expérience, valorisable au sein d'une grande structure.

Parmi les soutiens considérés comme les plus importants, on retrouve le soutien de la famille, la possibilité de bénéficier du nouveau statut d'étudiant entrepreneur et le soutien d'organismes et associations dédiées. Toutefois, les étudiants considèrent toujours que le soutien des banques et des organismes de financements reste prioritaire pour la création d'une entreprise. Ainsi, 66% des sondés considèrent qu'une aide financière pendant plusieurs mois pour accompagner le lancement de leur entreprise renforceraient leur envie de se lancer ou les motiverait à le faire.

Enfin, l'enquête se penche sur le niveau d'information dont disposent les étudiants : 81% affirment n'avoir jamais été informé des dispositifs d'aide à la création d'entreprise, mais il est intéressant de voir que 83% reconnaissent également ne pas avoir recherché par eux-même de l'information. Cet élément nous interroge sur le taux de transformation réel entre ceux qui déclarent vouloir créer une entreprise et ceux qui le feront vraiment. Un élément ressort toutefois de cette étude de manière flagrante, c'est la quête d'authenticité.

Si les étudiants ont une vision relativement réaliste de l'investissement personnel et financier que représente l'entrepreneuriat, leurs aspirations premières que sont le fait d'être libre de ses décisions, l'envie de faire ses propres expériences et l'envie de montrer son potentiel, témoigne d'un échec des grandes entreprises pour valoriser cette jeunesse et la désillusion vécue lors de l'arrivée dans le monde du travail. Ils trouvent alors dans l'entrepreneuriat une réponse à leur quête de sens. Au-delà de ces chiffres plutôt flatteurs pour l'entrepreneuriat français, il reste à travailler sur l'information concernant les différents dispositifs existants, mais également à travailler sur la capacité à valoriser l'échec, en développant la créativité, l'innovation et la prise de risque.

Captain Contrat est présent pour vous accompagner dans toutes vos démarches en tant qu'autoentrepreneur ou entrepreneur. Nous répondons également à toutes vos questions et vous guidons vers le succès !

 

 

 

Maxime Wagner
Écrit par Maxime Wagner
Maxime Wagner est diplômé de Centrale Lille et d'un MBA à l'ESSEC. Il démarre sa carrière dans la distribution, où il s'intéresse aux méthodes de management et d'organisation ainsi qu'aux problématiques d'innovation. Fin 2012, il quitte Carrefour et lance, avec Philippe, Captain Contrat. Son objectif : lancer une start-up à impact positif sur la société et dans laquelle chacun est heureux de travailler.
Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit
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