
Qu’est-ce qu’une SARL ?
SARL : définition
La SARL est une société commerciale qui permet d’exercer une activité artisanale, commerciale ou industrielle. En revanche, elle ne peut pas exercer un certain nombre d’activités libérales.
La SARL est une société dite “mixte” car elle est à la fois une société de capitaux et une société de personnes. En effet, il existe un lien fort entre les associés. C’est pourquoi la cession des parts sociales d’un associé à un tiers n’est pas libre.
Combien d’associés une SARL peut-elle avoir ?
La SARL est une société pluripersonnelle. Cela signifie qu’il faut au moins deux associés pour la créer. SARL ou EURL : quelle différence ? Si vous ne souhaitez pas vous associer, vous pouvez vous tourner vers l’EURL qui est la version unipersonnelle de la SARL.
Contrairement à la SAS qui peut compter un nombre illimité d’associés, la SARL ne peut être constituée que par 100 associés au maximum.
Quel est le capital social minimum pour constituer une SARL ?
Avant 2003, une SARL devait être constituée avec au moins 7 500 euros de capital social. Aujourd’hui, il n’existe plus de capital social minimum. Il est donc possible de créer une SARL avec seulement un euro de capital.
La direction de la SARL
La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants personnes physiques. À la différence de la SAS, la SARL ne peut pas être dirigée par une autre société.
Le régime fiscal
Par défaut, la SARL est soumise à l'impôt sur les sociétés. Ainsi, lorsque la SARL dégage des bénéficies, c'est la société elle-même qui doit payer l'imposition.
Cependant, les associés de la société peuvent décider de soumettre la SARL à l'impôt sur le revenu pour une durée de 5 exercices maximum. dans ce cas, ce sont les associés qui payent l'impôt sur les bénéfices générés par la société.
Le régime social de la SARL
Le régime social du gérant de la SARL dépend de son nombre de parts :
- gérant associé majoritaire : travailleur non-salarié.
- gérant associé égalitaire ou minoritaire : assimilé salarié.
Le régime social du gérant a des conséquences sur le taux de cotisations sociales que la société doit payer et sur la protection sociale du gérant.
Comment créer une SARL ?

5 étapes sont indispensables pour créer une SARL :
- Rédiger les statuts : définir le fonctionnement de la SARL selon les règles du Code de commerce.
- Dépôt du capital social : placer le montant du capital sur un compte bloqué (banque ou notaire).
- Publier une annonce légale : informer le public de la création de la SARL via un journal d’annonces légales.
- Dépôt du dossier sur le guichet unique : Soumettre le dossier complet (statuts, attestation de dépôt, avis légaux, justificatif de domiciliation).
- Immatriculation de la SARL : le greffe du tribunal de commerce enregistre la société et délivre le Kbis.
Étape 1 : la rédaction des statuts
La première étape de création de la société est la rédaction des statuts de la SARL. Le Code de commerce encadre strictement le fonctionnement de la SARL (articles 223-1 à 223-43). La liberté statutaire des associés est donc limitée.
Étape 2 : le dépôt du capital social
Le dépôt du capital social est l’opération qui consiste à déposer sur un compte (dans une banque ou chez un notaire) le montant qui compose le capital social de la SARL. Ce compte est bloqué jusqu’à l’immatriculation de la société. Une fois que la SARL est créée, les fonds sont virés sur le compte de la société.
Il n’y a pas de capital social minimum, une SARL peut être constituée avec seulement un euro.
Étape 3 : la publication d’une annonce dans un journal d’annonces légales
Les associés de la SARL ont l’obligation d’avertir les tiers de la création de la société. Pour ce faire, ils doivent publier un avis dans un journal d’annonces légales (JAL). Cet avis doit notamment comprendre la dénomination sociale de la SARL, son adresse de domiciliation et son objet social.
Étape 4 : le dépôt d’un dossier sur le guichet unique
Le guichet unique des formalités des entreprises est un portail unique qui permet de transmettre aux greffes le dossier de création de la SARL. Les associés doivent transmettre un dossier comprenant un exemplaire des statuts, une attestation de dépôt des fonds, une attestation de parution d’un avis dans un JAL et une justification de domiciliation de la société.
Étape 5 : l’immatriculation de la SARL
La dernière étape de création d’une SARL est l’immatriculation. Ce sont les greffes du tribunal de commerce qui procèdent à son immatriculation si le dossier transmis par le guichet unique est complet. À la suite de cette immatriculation, les associés reçoivent le premier Kbis de la société.
Quel est le fonctionnement de la SARL ?
Qui dirige la SARL ?
Gérant de SARL : définition et nomination
La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants personnes physiques. Le gérant peut être un associé ou non.
Le gérant est nommé par les associés de la SARL à la majorité. Si un associé détient à lui seul plus de la moitié des parts sociales, il peut décider de se nommer gérant. Dans ce cas, on parle de gérant majoritaire. Si le gérant possède 50 % des parts sociales ou moins, on parle de gérant minoritaire ou égalitaire.
En cas de cogérance (deux gérants au moins), les gérants administrent ensemble la société. Les gérants sont sur un même pied d’égalité, chaque gérant peut engager la société.
Quels sont les pouvoirs du gérant ?
Le gérant de la SARL représente la société à l’égard des tiers. Il peut accomplir tous les actes de gestion qui ne relèvent pas de la compétence de la collectivité des associés. Par exemple, le gérant ne peut pas décider seul d’augmenter le capital social de la SARL sans convoquer une assemblée générale.
Par ailleurs, les statuts de la société peuvent augmenter ou limiter les pouvoirs du gérant. Les statuts peuvent prévoir que le transfert de siège social, qui relève normalement de la compétence de l’assemblée générale, peut être décidé par le gérant.
Quel est le rôle des associés de la SARL ?
Les associés sont les propriétaires de la SARL. À ce titre, ils participent activement à la vie de la société. Ils bénéficient ainsi du droit à participer aux assemblées générales ordinaires et extraordinaires et ils peuvent voter en proportion des parts sociales qu’ils détiennent. Ce sont les associés qui nomment le gérant et qui prennent les décisions qui peuvent affecter le plus la société (augmentation ou réduction du capital, révocation du gérant, dissolution, etc).
Les associés bénéficient également d’un droit à l’information de la part de l’organe dirigeant. Ils peuvent consulter à tout moment les comptes annuels et le rapport de gestion du gérant. Ils peuvent aussi interroger le gérant sur tous les sujets qui concernent la société.
Les associés sont rémunérés via le versement de dividendes si la société dégage des bénéfices. C'est l'assemblée générale des associés qui peut décider de distribuer ces dividendes.
Quels sont les pouvoirs des associés et du gérant ?
Les associés ont le pouvoir de prendre les associés qui peuvent affecter la société. Ces décisions incluent notamment l'approbation des comptes annuels, la modification des statuts, l'augmentation ou la réduction du capital social, la nomination ou la révocation du gérant, et la dissolution de la société. Chaque décision est généralement prise lors d'une assemblée générale, où les associés votent en fonction de leurs parts sociales
Le ou les gérants sont responsables de prendre toutes les décisions opérationnelles qui concernent le fonctionnement quotidien de la SARL (gestion des ressources humaines, supervision des activités commerciales, gestion des relations avec les fournisseurs et les clients, etc).
Quelle est la responsabilité des associés et du gérant ?
Les associés sont responsables des dettes de l'entreprise, mais seulement à hauteur de leurs apports. Leur responsabilité financière est donc strictement limitée au montant qu'ils ont investi dans la société. En cas de difficultés financières ou de faillite de l'entreprise, les créanciers ne peuvent pas exiger des associés qu'ils utilisent leurs biens personnels pour rembourser les dettes de la société.
La responsabilité du gérant de la SARL ne peut être engagée que s'il a commis une faute qui est détchable de ses fonctions. Cela peut être le cas dans les hypothèses suivantes :
- violation de la loi ;
- violation des statuts ;
- faute de gestion.
Quelle est la fiscalité de la SARL ?
Imposition des bénéfices
Par défaut, la SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés. Concrètement, la société paye cet impôt sur les bénéfices qu’elle dégage.
Taux de l'impôt sur les sociétés (IS) en 2025 | |
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Les SARL qui font partie de la catégorie des petites et moyennes entreprises bénéficient d’un taux réduit à 15 % sur une partie de leurs bénéfices. Pour bénéficier de ce taux, la SARL doit remplir les conditions suivantes :
- Le CA HT de la SARL est inférieur à 10 millions d’euros ;
- Le capital social est détenu à 75% par des personnes physiques ;
- Le capital social a été entièrement libéré.
Les associés peuvent également décider de soumettre la SARL à l’impôt sur les revenus (IR) pour une durée de 5 ans maximum. Dans ce cas de figure, ce sont les associés qui prennent en charge à titre personnel l’imposition des bénéfices de la SARL. Le montant de l’impôt est calculé pour chaque associé en fonction du barème progressif de l’impôt sur les revenus.
Imposition des dividendes
L’imposition des dividendes d’une SARL soumise à l’impôt sur les sociétés est assujettie au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Le PFU (ou flat tax) se décompose de la façon suivante :
- Taux de 17,2 % au titre des prélèvements sociaux ;
- Taux de 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu.
Si la SARL est soumise à l’IR, les dividendes sont imposés en fonction des revenus de l’associé dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers. Ce mode d’imposition permet aux associés de bénéficier d’un abattement de 40 %.
TVA (taxe sur la valeur ajoutée)
Comme les autres sociétés commerciales, la SARL est redevable de la TVA. Elle doit donc collecter la taxe sur la valeur ajoutée sur les biens et services qu'elle vend et la reverser à l'État.
Cependant, si son chiffre d'affaires est faible, la SARL peut bénéficier de la franchise en base de TVA. Dans ce cas, la société n'a pas l'obligation de collecter et de reverser la TVA. En revanche, elle ne peut pas se faire rembourser la TVA sur ses propres achats.
Pour bénéficier de la franchise en base de TVA, la société ne doit pas dépasser les seuils de chiffre d'affaires suivants :
- 85 000 € pour les entreprises réalisant des activités de commerce ou des prestations d'hébergement ;
- 37 500 € pour les prestataires de services.
Si la SARL dépasse ces seuils, elle doit nécessairement choisir un régime de TVA (régime réel simplifié ou régime normal).
Quel est le régime social du gérant de SARL ?
Le régime social du gérant de la SARL dépend du pourcentage de parts sociales qu’il détient. En effet, le gérant majoritaire qui détient seul ou avec son conjoint et ses enfants plus de 50 % des parts bénéficie du régime des travailleurs non salariés. En revanche, si le gérant est minoritaire (moins de 50 % des parts) ou égalitaire (50 % des parts), il dispose du régime des assimilés salariés.
En cas de cogérance, les gérants sont considérés comme étant majoritaires s’ils détiennent ensemble plus de 50 % des parts sociales.
Le régime des assimilés salariés
Le gérant assimilé salarié bénéficie d’une protection sociale équivalente à celle d’un salarié classique. Il existe toutefois une différence notable dans la mesure où il ne cotise pas à l’assurance-chômage. Cette protection sociale a un coût : le gérant assimilé salarié peut coûter à la SARL jusqu’à 80 % de sa rémunération annuelle brute.
Le régime des travailleurs non-salariés (TNS)
Le régime des travailleurs non-salariés (TNS) est le régime applicable au gérant majoritaire de la SARL. Le TNS cotise relativement peu (environ 45 % du revenu annuel brut). De fait, son niveau de protection sociale est donc en deçà de ce dont bénéficie un salarié classique. Par exemple, le TNS n’est pas couvert en cas d’accident du travail.
Les avantages et les inconvénients de la SARL
Quels sont les 5 avantages de la SARL ?
Avantage n°1 : la responsabilité limitée des associés
Dans une SARL, la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports, ce qui signifie que chaque associé n'est tenu responsable des dettes de la société qu'à hauteur de ce qu'il a investi dans le capital social.
En d'autres termes, si la société rencontre des difficultés financières ou fait faillite, les créanciers ne peuvent pas se retourner contre le patrimoine personnel des associés pour recouvrer les dettes de la société.
Cette limitation de responsabilité constitue un avantage majeur, car elle protège les biens personnels des associés.
Avantage n°2 : la simplicité de fonctionnement
La SARL est une forme juridique qui est encadrée par la loi. Ainsi, les associés ne disposent pas d’une liberté totale pour organiser le fonctionnement de la société. Si cette rigidité peut apparaître comme un inconvénient au premier abord, c’est en réalité un avantage, car cela simplifie la rédaction des statuts de la société.
Par exemple, la loi prévoit que la direction de la société est assurée par un ou plusieurs gérants. Les associés ne peuvent pas déroger à cette règle ni créer un autre organe de direction. La SARL est donc moins souple que la SAS, mais cela simplifie son fonctionnement.
Avantage n°3 : l’option pour l’impôt sur le revenu
Par défaut, la SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) au même titre que les autres sociétés commerciales pluripersonnelles. Cependant, les associés de la SARL bénéficient d’une option qui leur permet de soumettre la société à l’impôt sur les revenus (IR). Cette option n’est possible que si les conditions suivantes sont réunies :
- L’effectif de la SARL n’excède pas 50 salariés ;
- Son chiffre d’affaires annuel ou son total de bilan est inférieur à 10 millions d’euros ;
- Les droits de vote sont détenus à hauteur d'au moins 50% par une ou des personnes physiques ;
- Le gérant détient au moins 34 % des droits de vote.
Cette option à l’IR est valable pour une durée maximale de 5 années.
Avantage n°4 : la SARL : une société parfaitement adaptée pour les projets familiaux
La SARL est une forme juridique particulièrement adaptée pour les PME et pour les projets familiaux.
La SARL offre un cadre sécurisé et encadré par la loi, ce qui convient aux petites structures. Les règles de gestion sont claires, avec une répartition des pouvoirs bien définie entre le gérant et les associés.
Par ailleurs, dans une SARL, l'entrée de nouveaux associés est contrôlée. En effet, si un associé souhaite vendre ses parts à un tiers, cette opération n'est pas automatiquement validée. Les autres associés disposent d'un droit de préemption, leur permettant de refuser l'entrée d'un nouvel associé qu'ils ne jugeraient pas compatible avec les valeurs ou les objectifs de la société.
Cela est particulièrement intéressant dans les projets familiaux puisque cela permet de s'assurer que les membres de la famille gardent le contrôle de la société.
Avantage n°5 : le statut du conjoint collaborateur
La SARL a l’avantage d’offrir un statut au conjoint du gérant majoritaire qui travaille dans l’entreprise sans être rémunéré. Ce statut du conjoint collaborateur lui permet de bénéficier d’une couverture sociale et de cotiser pour sa retraite. Les conditions suivantes doivent être respectées pour bénéficier de ce statut :
- Le conjoint collaborateur exerce une activité professionnelle régulière dans l’entreprise ;
- Il est marié, pacsé ou concubin du gérant majoritaire ;
- Il n’est pas rémunéré ;
- Il n’est pas associé de la SARL.
Quels sont les 3 inconvénients de la SARL ?
Inconvénient n°1 : le gérant ne peut pas choisir son régime social
En fonction du nombre de parts sociales que détient le gérant, il bénéficie du statut social d’assimilé salarié ou de travailleur non- salarié (TNS). Le régime social des assimilés salariés a l’avantage d’offrir une protection sociale étendue au gérant, mais ce statut coûte cher à la SARL. À l’inverse, le régime des travailleurs non- salariés permet à la société de payer moins de cotisations sociales, mais il offre une protection moindre au dirigeant de la SARL. Le gérant n’a pas la possibilité de choisir le régime social qui lui convient le mieux, le régime change automatiquement en fonction de la répartition des titres sociaux (gérant majoritaire, égalitaire ou minoritaire).
Inconvénient n°2 : la cession des parts sociales n’est pas libre
La SARL est une société de personnes. Cela signifie que la personnalité des associés est importante. Ainsi, la loi prévoit par défaut une procédure limitant la cession des parts sociales des associés aux tiers. Si un associé souhaite céder ses titres à un tiers, une assemblée générale doit être convoquée. L’autorisation de céder les titres est donnée à la majorité des associés représentant au moins la moitié des parts sociales.
Les statuts ne peuvent pas écarter cette procédure d’agrément. Cependant, ils peuvent renforcer cette procédure en prévoyant une majorité plus forte.
En revanche, la cession des parts sociales à un autre associé ou à un héritier est libre, sauf mention contraire des statuts.
Inconvénient n°3 : le coût et les formalités de fermeture
Les formalités de fermeture d'une SARL sont relativement lourdes. Il est nécessaire de procéder à la dissolution de la société puis à sa liquidation. Cela implique de respecter à deux reprises les étapes suivantes :
- Convocation d'une assemblée générale ;
- Rédaction d'un PV de dissolution ;
- Publication d'un avis de dissolution/ de liquidation dans un journal d'annonces légales ;
- Dépôt d'un dossier sur le guichet unique
Par ailleurs, la fermeture de la SARL a un certain coût. Il faut prévoir un budget minimum de 600 euros.
Tableau récapitulatif
Avantages | Inconvénients |
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Qu’est-ce qu’une SARL de famille ?
La SARL de famille est une SARL qui bénéficie d’un régime fiscal avantageux. Pour créer une telle société, les associés doivent impérativement appartenir à la même famille.
Quelles sont les conditions à respecter pour créer une SARL de famille ?
Seuls les associés qui appartiennent à la même famille peuvent opter pour ce régime. Il existe plusieurs possibilités :
- Les associés sont parents en ligne directe ;
- Les associés sont frères et sœurs ;
- Les associés sont mariés ou partenaires (PACS).
Une SARL de famille est une SARL qui a décidé d’opter pour ce régime particulier. Si la SARL respecte les conditions ci-dessus, elle peut opter pour cette option au moment de la création ou ultérieurement.
Quelles sont les particularités de la SARL de famille ?
La SARL de famille a plusieurs avantages. D’abord, les associés peuvent opter pour l’imposition sur les revenus tout au long de la vie de la société. En effet, une SARL qui lève cette option ne peut en bénéficier que pendant cinq exercices. La SARL de famille n’est pas tenue par cette limite temporelle.
Par ailleurs, les associés de la SARL de famille bénéficient d’une exonération lors de la cession de leurs parts sociales sur les plus-values réalisées. Cette exonération d’impôts est totale. Il existe deux conditions pour en bénéficier :
- L’associé cède la totalité de ses parts sociales ;
- L’acquéreur des parts sociales est un membre de la famille.

La SARL est une société à responsabilité limitée qui comporte au moins deux associés.
La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants nommés par les associés de la société.
Par défaut, la SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés.
Le gérant peut être un travailleur non-salarié ou un assimilé salarié. Cela varie en fonction du nombre de parts qu’il détient.
FAQ
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📌 Comment choisir entre la SARL et la SAS ?
Le choix entre la SARL et la SAS dépend du projet que vous souhaitez mettre en place. La SARL est parfaitement adaptée si vous souhaitez vous inscrire dans le temps avec vos associés. La cession des titres sociaux est ainsi très encadrée. De son côté, le fonctionnement de la SAS est plus souple. Cette forme juridique permet d’accueillir beaucoup plus facilement des investisseurs. C’est pourquoi la SAS est particulièrement plébiscitée par les start-ups.
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Quelle est la différence entre SARL et EURL ?
L’EURL est la version unipersonnelle de la SARL. Elle est constituée par un associé unique. L’EURL est la SARL partagent de nombreuses caractéristiques communes, mais il existe quelques différences. Par exemple, l’EURL est soumise par défaut à l’impôt sur les revenus et non à l’impôt sur les sociétés.
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Quels sont les différents apports pour constituer une SARL ?
Il existe 3 différents types d'apports pour constituer une SARL :
- apport en numéraire : l'apport en numéraire est l'apport le plus courant. Il s'agit de sommes d'argent versées directement sur un compte bancaire de la société.
- apport en nature : il s'agit d'un bien mobilier ou immobilier (appartement, hangar, brevet, fonds de commerce, etc).
- apport en industrie : l'apport en industrie est l'apport le moins courant. Cet apport permet de valoriser les compétences ou le savoir-faire d'un associé. L'associé qui fait un apport en industrie obtient donc des parts. En revanche, l'apport en industrie n'est pas comptabilisé dans le capital social.
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Comment céder les parts d'une SARL ?
Pour céder ses parts sociales, l'associé concerné doit suivre plusieurs formalités :
- notifier son intention de céder ses parts : l'associé doit informer les autres associés qu'il souhaite céder une partie ou la totalité de ses parts.
- obtenir l'agrément des associés : les associés convoqués en assemblée générale peuvent refuser que le cessionnaire intègre la société. Dans ce cas, ils doivent procéder eux-mêmes au rachat des parts.
- rédiger l'acte de cession
- enregistrer la cession : la cession des parts doit faire l'objet d'un enregistrement auprès de l'administration fiscale.
La plus-value réalisée par l'associé fait l'objet d'une imposition. L'associé peut choisir la flat taxe (taux fixe à 30%) ou le barème progressif de l'impôt sur le revenu.
- SARL (société à responsabilité limitée) : Articles L. 223-1 à L. 223-43 du Code de commerce
- Économie.gouv, Fiche pratique : La société à responsabilité limitée (SARL)
- Entreprendre.Service-Public.fr, Fiche pratique : Tout ce qu’il faut savoir sur la fiscalité d’une société à responsabilité limitée
- Économie.gouv, Fiche pratique : Tout savoir sur le guichet unique pour les formalités des entreprises
- Mise à jour du 5 mars 2025 : ajout de FAQ
- Mise à jour du 05 mars 2024 : vérification des informations juridiques.
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