Ravis de vous revoir ! Votre démarche a été enregistrée  🚀 Reprendre ma démarche
Reprendre ma démarche
01 83 81 67 25

Comment ouvrir un fast-food ?

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki. Diplômée d'un Master II en Droit des affaires

Le marché français de la restauration rapide est en développement constant et attire chaque jours de nouveaux acteurs et entrepreneurs qui envisagent de se lancer dans ce business.

Vous êtes un adepte de la restauration rapide et vous envisagez vous aussi de vous lancer sur ce marché concurrentiel ?

Tous les fast food ne sont pourtant pas une réussite, il est ainsi essentiel d’anticiper rigoureusement votre investissement.

Comment ouvrir son restaurant ? Voici en détails, les étapes cruciales à ne pas négliger pour réussir à lancer votre business.

 

 

Ouvrir un fast food : quelles compétences ?

 

Pour ouvrir un snack ou un restaurant rapide, aucun diplôme n’est nécessaire. Toutefois, vous êtes tenu de suivre une formation préalable sur le respect des règles d’hygiène.

Sachez que lancer votre fast food signifie aussi ouvrir votre société ce qui suppose que vous ayez à minima des notions en gestion d’entreprise, comptabilité et management pour créer  votre entreprise.

 

Préparer la mise en place de votre projet

 

Définir le concept 

 

L’avantage est que les fast food laissent la possibilité de mettre en place des concepts originaux. Ainsi, pensez à vous démarquer de vos concurrents en offrant une nouvelle technique de service ou bien une cuisine exotique pour correspondre au principe du fast food.

L’essentiel est de proposer à la clientèle un concept original pour vous démarquez de vos concurrents.

Pour cela, pensez à multiplier les services de votre fast food en proposant par exemple la livraison à domicile, le click & collect et si possible un programme de fidélité avec une carte par exemple.

 

L’étude de marché

 

Il est ensuite essentiel de réaliser une étude du marché local que vous comptez intégrer. Pour cette étude il vous est possible de vous rapprocher de professionnels en la matière.

Il s’agit alors d’analyser la clientèle ciblée : profil des clients, habitudes de consommation, besoins, réponse apportée par la concurrence et niveau de satisfaction. Ces données vous permettront d’évaluer la viabilité de votre projet.

Si votre potentiel économique se confirme, cette analyse va également vous permettre de concrétiser votre concept et votre offre.

 

Le choix du local 

 

Une fois le concept définit et l’étude de marché réalisée, il convient de procéder au choix d’un local à un emplacement stratégique afin d’attirer la clientèle ciblée.

La localisation de votre business est un élément essentiel, il peut avoir une influence directe sur vos résultats.

Ainsi, il convient de prendre en compte certains éléments extérieurs : rue piétonne, le cas échéant la présence d’emplacements de stationnement à proximité du local, présence d’activités aux alentours (cinéma, magasins,..).

Il est également important de porter attention au bâtiment, votre local doit être attractif et être conforme aux normes d’hygiène et de sécurité. Le choix d’un local adapté pourra vous éviter d’engager de lourds travaux d’aménagement.

 

La rédaction du business plan

 

Etablir un business plan suppose de préparer en détails votre projet. Ce document est essentiel pour démontrer aux éventuels investisseurs ou partenaires, la fiabilité et potentielle rentabilité de votre projet.

Il convient donc de répondre à diverses questions : les moyens mobilisés, avec quels partenaires ou associés, le local, les tarifs prévus, les évolutions envisagées à moyen et long termes.

Le business plan doit faire ressortir les axes principaux de la stratégie de votre projet en vue d’en optimiser les chances de réussite et de développer une identité propre auprès de vos clients. Ce document vous permet de déterminer la structure même de votre activité : les moyens nécessaire à son lancement et à son bon fonctionnement; le choix du local et celui de la structure juridique la plus pertinente pour ce projet.

 

Le choix de la structure juridique de votre fast food

 

Le choix du régime juridique est important pour la bonne gestion de votre restaurant rapide.

En effet, le choix du statut juridique a une incidence sur des enjeux en matière de responsabilité, fiscalité, légalité comptabilité ainsi que sur les moyens nécessaires à la constitution de l’entreprise.

Pour ouvrir votre restauration rapide, plusieurs possibilités se présentent à vous :

 

La création d’une entreprise individuelle 

 

Dans ce cas de figure, vous développée seul votre entreprise, en votre nom propre. Ce statut est le plus simple à gérer, l’entrepreneur est le seul responsable de ses actes.

Il peut s'agir d'une entreprise individuelle classique (EI) ou ses régimes spécifiques : la microentreprise ou l'EIRL. 

Toutefois, cette forme juridique suppose plusieurs limites : l’entreprise n’a pas de personnalité morale c’est-à-dire ni capital social, ni associés, ni statuts et ni gérant. En ce sens, ses prérogatives et ses perspectives de financement sont alors limitées.

Aucune distinction n’existe entre votre patrimoine personnel et celui de l’entreprise, les deux sont confondus entrainant un risque en cas de difficultés financières de votre fast food.

Rattaché au régime fiscal des indépendants, vous êtes soumis à l’impôt sur le revenu. Cette structure peut se montrer intéressante pour un restaurant de petite taille avec de moyens très limités.

 

La création d'une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle)

 

Il s'agit de la forme unipersonnelle de la SAS. C'est une société unipersonnelle. Sa création est donc plus complexe et couteuse qu'une entreprise, mais vous bénéficiez d'une responsabilité limitée. 

La création d'une SASU comme pour toute société nécessite la rédaction de statuts, le dépôt de capital, etc. 

La SASU offre une certaine liberté dans la rédaction de statuts. Le Président de SASU est donc libre d'organiser sa société comme il le souhaite (contrairement à l'EURL et la SARL). C'est aussi un risque. Attention à ne pas oublier de clause essentielle dans les statuts. 

Cette forme sociale s'adapte bien aux projets destinés à évoluer. La cession d'actions est facilitée (pas d'agrément comme pour la SARL) et permet d'accueillir de nouveaux associés facilement. 

 

La création d’une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) 

 

Il s’agit dans ce cas d’une SARL avec un seul associé, la plupart des caractéristiques essentielles sont similaires à la SARL.

Par défaut, l’EURL est soumise à l’impôt sur le revenu mais il est possible d’opter pour une imposition à l’impôt sur les sociétés.

 

La création d’une SARL (société à responsabilité limitée)

 

La SARL est l’une des plus utilisée pour l’exercice de l’activité du fast food.

Composée d’au moins deux associés, la responsabilité qui pèse sur ces derniers est limitée au montants de leurs apports personnels.

Ainsi, en cas de faillite, le patrimoine personnel des associés est protégé. C’est le caractère très attractif de cette forme juridique.

La SARL se distingue par sa simplicité de création, de gestion et de dissolution.

 

La SAS (société par actions simplifiée) 

 

La SAS est relativement similaire à la SARL. Il s'agit d'une société pluripersonnelle : avec des associés. 

La majeure partie de son fonctionnement dépend des règles établies dans les statuts dont les modalités de rédaction sont souples. Il est donc possible de définir des règles favorables à vos intérêts.

La SAS est dirigée par un Président et un Directeur général assimilés salariés qui peuvent engager la société vis-à-vis de leurs tiers.

Une SAS est un peu plus complexe à mettre en place qu’une SARL mais présente plus de possibilités. La liberté de rédaction des statuts offre plus de souplesse et peut vous convenir pour l’ouverture d’un fast food d’une plus grande ampleur.

Vous êtes désormais informés de toutes les étapes clefs pour vous lancer !

 

Si vous avez des questions plus spécifiques à certains domaines de la restauration rapide, suivez nos guides pour : 

 

 

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki

Diplômée d'un Master II en Droit des affaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sofia a travaillé en cabinet d'avocats et en Maison d'édition juridique. Après avoir développé sa plume et ses compétences en édito, elle rejoint une agence de production de contenus parisienne en tant que Content manager senior, puis Account manager director. Aujourd'hui, elle est responsable contenu.

Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit
Cet article vous a-t-il été utile ?
Prêt à démarrer votre activité ?
Ouvrir un fast food

Ces articles pourraient également vous intéresser